Près d’1 Français sur 10 aide actuellement une personne atteinte de cancer. Ces proches apportent un soutien moral, technique ou encore financier, et participent de manière invisible à la qualité de l’accompagnement de la personne malade. Pourtant, ils n’ont pas tous accès au congé de proche aidant qui permet de suspendre temporairement son activité professionnelle.
Comment agir concrètement ?
millions, c’est le nombre de proches aidants non professionnels qui accompagnent les personnes malades en France (1).
« Sans mes proches, je ne m’en serais jamais sorti tout seul »
C’est un constat décrit par beaucoup de personnes malades.
Et pourtant ! Seuls les proches aidants de personnes handicapées ou de personnes âgées en perte d’autonomie permanente ont actuellement accès au congé de proche aidant12, ce qui exclut de ce dispositif tous les aidants de personnes malades du cancer de moins de 60 ans…
Il est donc indispensable de mettre fin à cette inégalité en réévaluant les critères d’attribution du congé de proche aidant, et de le rendre également accessible aux aidants de personnes souffrant d’une perte d’autonomie temporaire.
L’incidence professionnelle de l’aide apportée est majeure. Ainsi, 10 % des aidants ont dû arrêter ou adapter leur activité professionnelle en raison de l’aide apportée à leur proche atteint de cancer à défaut de pouvoir bénéficier du congé de proche aidant.
(1) : Étude Ligue contre le cancer/ IFOP « Les Français et les proches de personnes atteintes de maladie grave » (2012)
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