Le droit à l’oubli, c’est garantir aux personnes qui ont été touchées par la maladie de pouvoir investir dans leur avenir sans que leurs antécédents de santé soient un obstacle. Mais les conditions pour y accéder sont encore trop restrictives. Alors que le progrès de la science accroît chaque année les chances de survie face au cancer, l’accès au droit à l’oubli doit être plus que jamais facilité.
Comment agir concrètement ?
c’est le nombre de cas par an qui constituent des cancers à très bon pronostic (1).
Acheter une maison ou une voiture, créer une entreprise, sont des objectifs de vie que toutes et tous, y compris les personnes en rémission, doivent pouvoir accomplir. Néanmoins, ces projets nécessitent de souscrire à un crédit auprès d’une banque associée à une assurance.
Malheureusement, en cas de “risque aggravé de santé”, comme dans le cas d’un cancer, le futur emprunteur peut se voir refuser l’assurance de son crédit . Ces restrictions viennent mettre un frein à la guérison sociale et à la construction d’un avenir pour les anciens malades.
C’est pour cela qu’en 2016, la Ligue contre le cancer a obtenu la mise en place du droit à l’oubli. Plus de 5 ans après, il est temps de faire évoluer les conditions d’accès, trop restrictives. Pour accéder au droit à l’oubli, un emprunteur devra avoir été déclaré en rémission depuis cinq ans pour un cancer diagnostiqué avant 21 ans, et au minimum 10 ans au-delà de 21 ans. Il faut garantir à davantage de personnes le bénéfice de ce droit essentiel !
(1) : Étude conjointe de Santé Publique France, l’INCa, Francim et HCL (Juillet 2021), Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2018.
(2) : Source
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