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Marine Le Pen

Marine Le Pen, est la candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle de 2022 depuis le 16 janvier 2020.

Ses réponses à nos propositions
  • 10 Favorables
  • 0 Défavorable
  • 0 Inconnue
Favorable
  • « Je veillerai au renforcement des politiques de dépistage avec un effort important de rattrapage du défaut de dépistage lié à la pandémie. Cet effort portera notamment :

    * Sur le renforcement du dépistage des cancers par les personnels de santé de premiers recours (médecins généralistes, pharmaciens, infirmiers en pratique avancée), notamment dans les régions sous-dotées. Par exemple, amélioration du dépistage du cancer colorectal grâce aux kits de dépistage accessibles en pharmacie.

    * Sur le renforcement du dépistage des cancers grâce à l’imagerie médicale. L’amélioration du taux d’équipement (parc de scanners et IRM) permettra de réduire les délais de rendez-vous d’examens (délai actuel de l’ordre de 30 jours pour un objectif de 20 jours) afin d’assurer un diagnostic plus précoce. Je suis dans ce domaine favorable au Programme pilote de dépistage du cancer du poumon par tomodensitométrie à faible dose chez les personnes fortement exposées au tabac, ainsi qu’au développement de la télé-radiologie« .

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  • Proposition #2
    2030 : finissons-en avec le tabac
    Sa position : Favorable

    « Je suis favorable à l’interdiction de fumer aux abords de tous les établissements scolaires, au renforcement des règles sur la publicité, au paquet neutre standardisé ainsi qu’à une meilleure prise en charge médicale de la dépendance tabagique. Je veillerai à ce que le service de santé scolaire dispose des effectifs et des moyens nécessaires pour remplir sa mission de prévention de cette addiction cancérigène ».

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  • Proposition #3

    « L’offre de soins complets de soutien avec approche personnalisée et globale du patient (environnement familial, social et professionnel) doit être diversifiée. Le développement de l’accompagnement et des soins de support non médicamenteux sera soutenu : offre de psychothérapies, accompagnement dans le domaine de la diététique et de l’activité physique (sur le modèle des programmes de lutte contre l’obésité), programmes d’éducation thérapeutique.

    La coordination du parcours de soins entre professionnels de santé (développement du Dossier Médical Partagé) sera élargie aux associations de patients et d’aidants, ainsi qu’aux acteurs sociaux. Une attention particulière sera portée au traitement de la douleur, notamment chez les enfants et les sujets âgés non-communicants, ainsi qu’à un meilleur dépistage des syndromes dépressifs et de la dénutrition du sujet âgé. »

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  •  » La politique de soutien aux 11 millions d’aidants non professionnels, maillon indispensable de notre système de santé, sera accrue. Pour tous ces aidants, la princi­pale difficulté, au-delà de la fatigue physique ou morale, est de réus­sir à se maintenir dans l’emploi, ou à conserver des revenus équiva­lents. La réponse des pouvoirs publics à cette situation est demeurée très faible : un plan minimal a été adop­té  via la création d’un congé de proche aidant, plafonné à trois mois pour l’ensemble de la carrière, et faiblement indemnisé. Je porterai la durée du congé de proche aidant à douze mois pour l’ensemble de la carrière ; l’indemnisation sera indexée sur les revenus de la per­sonne aidante, avec une couver­ture à 100 % des pertes salariales au niveau du SMIC, à 80% jusqu’au salaire médian puis à 50% au-delà (plafonnée à 3 000 € net). Cette aide obéira au principe de la déconjugalisation, tout comme l’allocation adulte handicapé (AAH), car il n’est pas acceptable que l’aide versée aux familles au titre de la solidarité soit indexée sur les revenus globaux de la famille. Enfin, une indemnité spécifique de 300 € mensuels sera créée pour toute personne faisant le choix de vivre au domicile d’un proche dé­pendant ou de l’accueillir chez elle pour se consacrer pleinement à son accompagnement.. »

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  • Proposition #5

    « Un effort financier important est nécessaire en faveur de la recherche et de l’innovation thérapeutique en cancérologie de l’adulte et de l’enfant. La création de l’Agence de l’Innovation en Santé vise à améliorer le pilotage stratégique et la coordination en matière de recherche et d’innovation. Le financement de la recherche fondamentale et de la recherche clinique doit être un financement pérenne et la rémunération des chercheurs fortement valorisée. Sur le plan de l’organisation, je suis favorable à la création de nouveaux Instituts Hospitalo-Universitaires (IHU) attractifs pour les industriels et les start-up, et qui sont de véritables pépinières d’innovation. Il est cependant nécessaire de se fixer un nouveau cap de maturité pour l’écosystème public/privé de la filière Health Tech. Enfin l’organisation et la régulation des plateformes de données de santé (Health Data Hub), qui visent à favoriser la recherche, ne doivent pas être détournées de leur objectif.

    Concernant l’Europe de la santé, je rappelle que la santé est un domaine qui relève de la compétence interne des Etats membres de l’UE. L’Union Européenne ne peut, en principe, que compléter ces politiques nationales.  Deux évolutions liées à la pandémie sont cependant susceptibles de porter atteinte à notre souveraineté nationale en matière de santé. D’une part, la création d’une Autorité pour la réaction aux urgences sanitaires (Health Emergency Response Authority – HERA), construite sur le modèle de la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority) américaine, prévue pour entrer en service en 2023, vise à renforcer les capacités européennes. Cette nouvelle structure aura entre autres pour missions de nouer des partenariats publics-privés avec l’industrie pharmaceutique et les organismes de recherche, de gérer les transferts de technologie, d’assurer la capacité et la flexibilité des fabrications, de contrôler la chaîne d’approvisionnement et faciliter la recherche et le développement des vaccins et des médicaments. D’autre part, la pandémie a permis une extension des mandats et le renforcement des moyens de l’Agence Européenne du Médicament (EMA). Nous approuvons certes un renforcement du rôle de l’EMA dans la gestion des pénuries de médicaments mais uniquement dans le cas des crises transfrontières. L’Europe de la santé, telle qu’elle se profile, ne doit pas porter atteinte à la souveraineté nationale en matière de santé. Les agences européennes doivent apporter un soutien aux services nationaux de santé, mais sans s’y substituer. Nous sommes opposés au rôle supranational de contrôle des agences européennes ».

     

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  • Proposition #6
    Médocs, imposons des stocks
    Sa position : Favorable

    « La crise sanitaire a révélé notre faiblesse et notre dépendance en matière de production et d’approvisionnement en médicaments et en vaccins. Le déclin de l’industrie pharmaceutique française qui est passée du 1er rang au 4ème rang européen en matière de production pharmaceutique, la désindustrialisation de notre pays et les délocalisations favorisent cette dépendance vis-à-vis notamment des pays asiatiques et des Etats-Unis.  La lutte contre les pénuries de médicaments et la constitution de stocks de sécurité pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) relèvent de la sécurité nationale. Une plateforme de gestion des stocks, tant au niveau national qu’au niveau européen, est absolument indispensable ».

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  •  » L’accès de tous aux soins palliatifs sera garanti. Aujourd’hui seulement 30% des patients qui auraient besoin de soins palliatifs y ont effectivement accès. Les inégalités territoriales persistent, 26 départements étant dépourvus d’unité de soins palliatifs (USP) et l’objectif-seuil d’un lit d’USP pour 100.000 habitants n’est pas atteint. Les effectifs réels des USP ou des équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) sont inférieurs de 30% aux effectifs théoriques recommandés. Mon programme comporte la création au minimum d’une unité de soins palliatifs par département et d’un 1 lit d’USP pour 100.000 habitants. Il ne doit plus exister de de zone blanche pour l’intervention des équipes mobiles de soins palliatifs. Concernant les soins palliatifs à domicile je souhaite une prise en charge intégrale des aides à domicile pour les personnes en fin de vie et, comme je l’ai déjà souligné, le développement du soutien aux aidants. Je souhaite également la création et la reconnaissance d’une mention « soins palliatifs » pour les infirmiers en pratique avancée (IPA) ».

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  • Proposition #8

    « Le droit à l’oubli est un droit essentiel qui doit évoluer avec notamment l’amélioration des capacités de guérison. Je veillerai à la réduction des contraintes d’accès et des délais d’accès au droit à l’oubli chez les personnes « à risque aggravé de santé » ».

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  • Proposition #9

    « Plus de moyens seront attribués à la recherche sur les polluants environnementaux (pesticides, perturbateurs endocriniens…) et notamment sur l’impact de l’exposition chronique aux particules fines (PM2,5), cancérigènes du groupe 1 responsables de cancers des poumons. La mise en œuvre d’une politique d’amélioration de la qualité de l’air avec un « plan particules » ambitieux, des objectifs précis de qualité et une surveillance accrue de la qualité de l’air par les stations de mesure, s’attachera à une réduction du niveau d’émission de particules fines ».

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  • Proposition #10
    Alcool partout, santé nulle part
    Sa position : Favorable

    « Ma principale mesure dans ce domaine concernera l’information à destination des femmes en général (alcool premier facteur de risque évitable du cancer du sein) et des femmes enceintes en particulier première (première cause de handicap mental, d’origine non génétique, chez l’enfant). Comme pour le tabac, je veillerai à ce que le service de santé scolaire dispose des effectifs et des moyens nécessaires pour remplir sa mission de prévention de cette deuxième addiction cancérigène ».

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