» Nous partageons pleinement votre constat. La pollution de l’air est un thème abordé prioritairement à la fois par notre livret thématique consacré à la santé mais aussi celui consacré à la planification écologique et notre plan d’action consacré à la règle verte.
Nous proposons notamment de :
– Aligner les valeurs limites d’exposition sur les dernières recommandations sur la qualité de l’air de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
– Faire du plan national santé environnement (PNSE) un moyen d’éradiquer les maladies chroniques à l’exposition aux pollutions, notamment dans le cadre professionnel (pesticides, radioactivité, amiante, produits chimiques)
– Donner une place prépondérante à la santé environnementale dans les formations des études de santé
– Intégrer un volet santé dans l’étude d’impact préalable pour tout projet ou proposition de loi
– Supprimer les niches fiscales qui favorisent les pollutions, à commencer par celle sur le kérosène aérien
– Aider les victimes des pollutions et les lanceurs d’alerte sur la base d’un fonds abondé par les consommations polluantes
– Redonner à l’État et aux collectivités locales les moyens humains et financiers pour
appliquer le triptyque « surveiller, contrôler, sanctionner » et réguler face au libre marché.
– Gérer les risques industriels avec la création d’une autorité de sûreté indépendante des risques industriels, augmenter le nombre d’inspecteurs des Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et augmenter le seuil de l’amende maximale pour les ICPE à 500 000 euros (contre 15 000 euros actuellement).
La lutte contre le pollution de l’air doit être une priorité dans le cadre de la planification écologique.
Cela se traduira notamment par des actions inscrites dans notre plan d’investissement de 200 milliards consacré à la bifurcation écologique :
– Engager une politique résolue de développement des transports ferroviaires ou fluviaux, en agglomération et inter-cités : nous prévoyons d’y consacrer plus de 6 milliards d’euros supplémentaires par an.
– Développer massivement les énergies renouvelables : nous prévoyons d’y consacrer plus de 10 milliards d’euros supplémentaires par an pour viser le 100 % d’énergies
renouvelables en 2050 et en finir très rapidement avec les énergies fossiles.
– Engager un plan massif de rénovation thermique complète de 700 000 logements par an, incluant les remplacements des chaudières polluantes, pour viser à la rénovation complète du parc de logements à horison 2050. Nous prévoyons de consacrer plus de 6 milliards d’euros par an en portant le soutien public à 70 % en moyenne, et jusqu’à 100 % pour les 10 % des foyers les plus pauvres.
L’air fait pour nous partie des biens communs de l’Humanité à protéger. Nous proposons également de :
– Créer un défenseur des biens communs chargé de produire et publier un rapport annuel,
– Empêcher le droit de propriété privée de prévaloir sur la protection de l’eau, de l’air, de l’alimentation, du vivant, de la santé et de l’énergie,
– Mettre en place des défenseurs de la nature chargés de l’eau, l’air, la forêt, la
végétalisation et la perméabilité des sols au niveau communal,
– Étendre les protections du droit international aux biens communs planétaires
– Reconnaître un crime d’écocide ».