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Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon, est le candidat de la France Insoumise à l’élection présidentielle de 2022 depuis novembre 2020.

Ses réponses à nos propositions
  • 10 Favorables
  • 0 Défavorable
  • 0 Inconnue
Favorable
  • « La politique de prévention sera notre priorité pour le prochain quinquennat. La santé n’est pas réductible aux soins techniques mais doit prendre en compte les composantes physique, psychologique et sociale qui définissent un bon état de santé. Les inégalités sociales, le taux de pauvreté, la précarité, les conditions de travail, le système éducatif, les conditions d’alimentation ou la qualité du lien social influent de façon déterminante sur la santé.

    Pour réduire les inégalités sociales de santé actuellement, il faut identifier les causes de « non-recours » aux droits sociaux et y remédier. Nous souscrivons pleinement à votre proposition de campagnes de dépistage et d’information, qui sont des aspects essentiels de la prévention.

    De façon complémentaire, pour lutter contre les inégalités d’accès aux soins, nous
    mettrons en œuvre une prise en charge à 100 % des soins par l’assurance maladie en
    limitant les labyrinthes bureaucratiques (superposition de la sécurité sociale et des
    complémentaires) et en augmentant les capacités de permanence d’accueil, le recours aux soins sera grandement facilité. La protection maladie deviendra un droit universel et non une prestation d’assistance conditionnée à des seuils de revenus.

    Il faut également améliorer l’accès aux structures de soin à proximité. Nous proposons de constituer un véritable service public de soins primaires organisé autour de centres de santé avec des professionnel·les salarié·es. Chaque Français·e doit avoir accès à proximité de chez soi à une structure de santé accessible, sans délai d’attente de plusieurs mois et sans dépassements d’honoraires ». 

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  • Proposition #2
    2030 : finissons-en avec le tabac
    Sa position : Favorable

    « La politique française en matière de drogues mais aussi d’autres consommations addictives et néfastes (alcool, tabac, médicaments) se résume trop souvent à la répression ou à l’hypocrisie. Il faut s’attaquer aux causes des addictions, ayant souvent une composante sociale, pour engager une politique de réduction des risques plutôt que de continuer une politique de répression des consommateurs.

    Afin d’intensifier la lutte contre le tabagisme, nous lutterons contre les organisateurs du trafic de cigarettes et nous donnerons l’objectif d’une jeunesse « zéro tabac ».
    Pour cela, nous renforcerons tous les dispositifs existants de préventions primaires et secondaires.
    Ainsi, les moyens et les effectifs de structure comme la médecine scolaire, du travail et les Centres de Prévention et de Santé Publique (CPSP) seront augmentés.
    Par ailleurs, la consommation de tabac s’accompagne souvent d’une consommation de cannabis en particulier chez les jeunes. La politique de prohibition est un échec tant sur le plan sécuritaire que de la santé publique. C’est pourquoi nous sommes favorables à la légalisation et l’encadrement par un monopole d’État la consommation, la production et la vente de cannabis à des fins récréatives dans des conditions permettant de lutter contre l’addiction.

    Ainsi, les recettes des taxes sur le cannabis seront affectées à des programmes de lutte contre les addictions, notamment en milieu scolaire, et à une politique de prévention, de réduction des risques et d’aide à la désintoxication ».

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  • Proposition #3

    « Les modes de financements à l’activité ou à l’acte ayant cours aujourd’hui à l’hôpital et en ville ne permettent pas de prendre en charge les personnes dans leur globalité. Pire, le soin est dénaturé car il n’est considéré que comme un acte technique rémunéré, sans considération pour les temps d’humanité nécessaire à l’amélioration de l’état de santé d’un malade.

    Nous proposons donc de changer les modes de financement. La tarification à l’activité ou à l’acte seront réservés aux actes techniques, standardisés et programmés tandis que les maladies générales seront financées par une dotation globale par patient qui prendra en compte les soins de supports. Enfin pour les soins palliatifs, nous reviendrons au prix de journée.

    Ainsi les frais de psychomotricien·ne, d’ergothérapeute, et de psychologue, et de tous les équipements nécessaires à la vie quotidienne des malades seront pris en charge par la Sécurité sociale ».

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  • « L’évolution du cancer ou l’impact des traitements peuvent être profondément invalidants pour les personnes concernées et constituent un véritable handicap. Dans ce contexte, le rôle de l’aidant est essentiel et mal reconnu.
    Nous voulons donc créer un véritable statut d’aidant familial, avec une rémunération réelle, une formation adaptée au handicap de la personne aidée, l’organisation de périodes de congés et/ou de repos (développer les plateformes de répit sur tout le territoire), l’attribution des heures d’aide extérieure en cas de maladie ou d’indisponibilité ».

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  • Proposition #5

     » La recherche pharmaceutique française a été mise à mal. Lorsqu’une découverte est accomplie grâce aux financements publics, les parties de production, commercialisation et profits sont privatisées par la création de start-ups et de brevets, souvent rachetés en bout de chaîne par des multinationales pharmaceutiques. Les recherches ne promettant pas une rentabilité à court terme voient souvent leurs financements coupés.
    Pour en finir avec cette logique, nous proposons de créer un pôle public du médicament, première brique d’un pôle public des industries de santé. Il aura notamment pour mission de créer une unité de recherche (via des coopérations entre les unités de recherche fondamentale préexistantes) et de favoriser la création d’autres unités satellites au sein des établissements publics.
    Pour répondre aux besoins de la recherche française, nous lancerons un plan pluriannuel de recrutement de 30 000 personnels statutaires sur 5 ans a minima, avec en parallèle un audit des besoins dans tous les corps de métier qui permettra d’ajuster ce plan.

    Nous engagerons la titularisation de tou·tes les contractuel·les volontaires exerçant des fonctions pérennes.
    Enfin, il faut en finir avec la bureaucratie et la mise en concurrence qui freine aujourd’hui la recherche et conduit à ce que les chercheurs passent parfois davantage de temps à chercher des fonds qu’à effectuer leurs travaux. Les structures qui poussent à cette mise en concurrence telles que l’ANR et les structures liées au Programme d’investissements d’avenir (PIA), inefficaces et chronophages pour les personnels, seront supprimées. Les fonds équivalents seront ré-affectés aux unités sous forme de crédits récurrents ».

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  • Proposition #6
    Médocs, imposons des stocks
    Sa position : Favorable

    « Le pôle public du médicament, au-delà de sa fonction de recherche, devra assurer une indépendance et garantir la transparence à toutes les étapes du parcours du médicament et des produits de santé.
    Il aura pour principales missions de :
    ● Assurer une relocalisation de la production de médicaments, principes actifs, réactifs, de dispositifs diagnostics et de matériels médicaux
    ● Garantir l’approvisionnement d’une réserve stratégique des médicaments dit « essentiels »
    ● Permettre la transparence sur les financements de la recherche et du développement
    ● Assurer le contrôle des prix de l’ensemble des produits de santé et de communiquer sur leurs coûts réels
    ● Mettre en place des conditionnalités aux aides perçues par les entreprises privées pour la recherche de vaccins et médicaments ».

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  • « Le mode de financement des soins palliatifs est un frein à une structuration de l’offre complète sur l’ensemble du territoire. Nous proposons de réformer ce financement et de revenir au prix de journée afin de mieux développer cette activité, notamment au domicile et dans les EHPAD.
    Par ailleurs, dans le cadre de l’élaboration de la Constitution de la 6e République, nous proposons d’inscrire comme droit fondamental le droit de mourir dans la dignité (y compris avec assistance) et l’accès garanti à des soins palliatifs ».

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  • Proposition #8

    « Durant le mandat qui s’achève, les député·es de la France insoumise ont proposé à de nombreuses reprises de ramener le droit à l’oubli à 5 ans pour toutes et tous, quel que soit l’âge auquel il a été diagnostiqué. C’est depuis quelques jours chose faite. Nous l’avons soutenu et nous nous en réjouissons. Nous continuons à œuvrer pour étendre ce droit en lien avec les associations concernées ».

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  • Proposition #9

     » Nous partageons pleinement votre constat. La pollution de l’air est un thème abordé prioritairement à la fois par notre livret thématique consacré à la santé mais aussi celui consacré à la planification écologique et notre plan d’action consacré à la règle verte.
    Nous proposons notamment de :
    – Aligner les valeurs limites d’exposition sur les dernières recommandations sur la qualité de l’air de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
    – Faire du plan national santé environnement (PNSE) un moyen d’éradiquer les maladies chroniques à l’exposition aux pollutions, notamment dans le cadre professionnel (pesticides, radioactivité, amiante, produits chimiques)
    – Donner une place prépondérante à la santé environnementale dans les formations des études de santé
    – Intégrer un volet santé dans l’étude d’impact préalable pour tout projet ou proposition de loi
    – Supprimer les niches fiscales qui favorisent les pollutions, à commencer par celle sur le kérosène aérien
    – Aider les victimes des pollutions et les lanceurs d’alerte sur la base d’un fonds abondé par les consommations polluantes
    – Redonner à l’État et aux collectivités locales les moyens humains et financiers pour
    appliquer le triptyque « surveiller, contrôler, sanctionner » et réguler face au libre marché.
    – Gérer les risques industriels avec la création d’une autorité de sûreté indépendante des risques industriels, augmenter le nombre d’inspecteurs des Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et augmenter le seuil de l’amende maximale pour les ICPE à 500 000 euros (contre 15 000 euros actuellement).
    La lutte contre le pollution de l’air doit être une priorité dans le cadre de la planification écologique.
    Cela se traduira notamment par des actions inscrites dans notre plan d’investissement de 200 milliards consacré à la bifurcation écologique :

    – Engager une politique résolue de développement des transports ferroviaires ou fluviaux, en agglomération et inter-cités : nous prévoyons d’y consacrer plus de 6 milliards d’euros supplémentaires par an.
    – Développer massivement les énergies renouvelables : nous prévoyons d’y consacrer plus de 10 milliards d’euros supplémentaires par an pour viser le 100 % d’énergies
    renouvelables en 2050 et en finir très rapidement avec les énergies fossiles.
    – Engager un plan massif de rénovation thermique complète de 700 000 logements par an, incluant les remplacements des chaudières polluantes, pour viser à la rénovation complète du parc de logements à horison 2050. Nous prévoyons de consacrer plus de 6 milliards d’euros par an en portant le soutien public à 70 % en moyenne, et jusqu’à 100 % pour les 10 % des foyers les plus pauvres.

    L’air fait pour nous partie des biens communs de l’Humanité à protéger. Nous proposons également de :
    – Créer un défenseur des biens communs chargé de produire et publier un rapport annuel, 
    – Empêcher le droit de propriété privée de prévaloir sur la protection de l’eau, de l’air, de l’alimentation, du vivant, de la santé et de l’énergie,
    – Mettre en place des défenseurs de la nature chargés de l’eau, l’air, la forêt, la
    végétalisation et la perméabilité des sols au niveau communal,
    – Étendre les protections du droit international aux biens communs planétaires
    – Reconnaître un crime d’écocide ». 

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  • Proposition #10
    Alcool partout, santé nulle part
    Sa position : Favorable

    « La politique française en matière de drogues mais aussi d’autres consommations addictives et néfastes (alcool, tabac, médicaments) se résume trop souvent à la répression ou à l’hypocrisie. Il faut s’attaquer aux causes des addictions, ayant souvent une composante sociale, pour engager une politique de réduction des risques plutôt que de continuer une politique de répression des consommateurs.
    Pour cela, nous renforcerons tous les dispositifs existants de préventions primaires et secondaires.
    Ainsi, les moyens et les effectifs de structure comme la médecine scolaire, du travail et les Centres de Prévention et de Santé Publique (CPSP) seront augmentés.
    Afin d’intensifier la lutte contre la consommation d’alcool, un des premiers facteurs de mortalité prématurée, des campagnes d’information du grand public seront déployées ».

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